Sfar est invité au festival de Cannes pour en faire la chronique dessinée. Ayant deux projets de films (Gainsbourg et le chat du rabbin) qui démarrent en même temps et sous peu, Joann fait le bon élève : il essaie d'apprendre des choses, de lire des revues sérieuses. Mais très vite il se demande se qu'il fout là et s'auto-flagelle de son inculture cinématographique, de sa superficialité.
Effectivement, Joann semble un peu perdu dans ce festival, et n'a pas une vision très intéressante à en offrir. Il tente de se rattraper en un compte-rendu d'une conférence de Martin Scorsese. Si l'on sent bien la fascination de Sfar, avide de conseils sur la fabrication d'un film, d'avoir rencontré un maître; le tout fait quand même beaucoup de papier pour ne pas raconter grand chose.
Et au rythme où dessine Joann Sfar, les forêts ont du souci à se faire !