Bernard Werber - 2007 ,475 pages
Bernard Werber clôt ici sa saga avec ce cinquième tome des aventures de Michael Pinson, commencées dans "les thanatonautes". Un roman qui mélange tous les genres : mystique, encyclopédique, polar, mythologique, comique, romantique, politique... peut-être un peu trop de tout ?
Ici, on y va à la truelle : les gentils sont gentils, les méchants, des méchants ! Quand le gentil est pressé, il fonce avec une voiture de sports et tue des innocents aux passage, mais puisqu'on vous a dit qu'il était pressé !
Il s'enfuit avec sa copine sur une île déserte et ils batissent très rapidement une grande maison, avec plusieurs pièce, son bureau à lui, son atelier à elle, pour ne pas être l'un sur l'autre (c'est plus pratique!). Plus tard, des copains clandestins les rejoignent, ils batissent alors ensemble rapidement une petite centrale électrique écologique sur la cascade (pour que tout le monde profite de l'internet et du chauffage, certainement). Le héros discute avec Zeus, Thanatos, Orphée, couche avec Aphrodite, excusez du peu ! Et tant qu'il y est, l'auteur, généreux, nous offre des blagues et des énigmes (sans frais supplémentaires).
On nage en permanence dans le n'importe quoi, noyé dans des réflexions sur l'histoire ou de la psychologie niveau premier flocon. On a du mal à croire à quoi que ce soit tant Bernard Werber est dans la surenchère permanente, mais il se dégage un charme enfantin, naïf, poétique, assez sympathique. "Toi et moi contre les imbéciles", scande Bernard Werber (qui se venge au passage des critiques littéraires, aigris, jaloux de son talent de pousser les rétifs à la lecture).
Eh ouais, Bernard, les autres, c'est tous des méchants, mais moi je t'aime bien !