Albert Jacquard ressert un nouvel arrangement de sa recette favorite : une dose de vulgarisation scientifique, une touche de droit au logement, un peu d'éloge de l'éducation, quelques considérations historiques et religieuses...
Ici il raconte son enfance, et comment, à la faveur de la désorganisation de la seconde guerre modiale et de la perte de son dossier scolaire, il a pu, alors élève moyen, se faire passer pour un élève brillant auprès de ses enseignants et être accepté comme tel.
Dans la cité idéale d'Albert Jacquard, on ne travaille presque plus : les femmes et les hommes ont simplement des activités qui leur permet de mettre en valeur le trait humain qui lui semble le plus important : le lien avec les autres, qui différencie fondamentalement l'être humain.
L'homme a droit aus soins, à l'information, au logement, à la paix et enfin aux rencontres. Dans cette société idéale, l'économie a cessé d'exister, comme le travail et le chômage. C'est la cité où tout est école : une école ouverte à tous, sans notes, évaluations ni examens, que l'auteur juge néfastes à l'enseignement.
Approchant les 80 ans, il offre une plongée dans son vécu et dans sa vie rêvée.