Vaccination

publié le 18/11/2006 - ( 662 vues )

La vaccination contre l'hépatite B a été un tragique épisode de santé publique. Pourtant, n'oublions pas les progrès amenés par certains vaccins, qui sont de première nécessité pour la santé publique. En effet, si l'on pourrait aujourd'hui en France, se passer de vaccins (quoique)… c'est surtout… grâce aux vaccins !

illustration du texte Vaccination Les vaccinations relèvent à la fois de la protection de la santé individuelle et de la santé publique. On ne se vaccine pas que pour soi, chacun tire bénéfice de la vaccination des autres. En effet, lorsqu'un nombre croissant de personnes sont vaccinées contre une maladie due à un virus, celui-ci, ne trouvant plus suffisamment d'hôtes chez lesquels il puisse se développer, finit par disparaître - et la vaccination peut alors être supprimée. C'est ainsi que, bien que la totalité de la population mondiale n'ait pas été vaccinée contre la variole, un nombre suffisant de gens l'ont été pour que cette maladie ait été éradiquée de la planète, et que cette vaccination soit désormais inutile (...); il en sera très prochainement de même pour la poliomyélite. Ce n'est malheureusement pas le cas, en France, pour des maladies comme la rougeole (qui tue 875 000 enfants chaque année dans le monde, et est responsable de 60% des décès d'enfants qu'une vaccination pourrait éviter) ou la rubéole (dont on connaît la gravité des conséquences pour le fœtus chez les femmes enceintes), le taux des vaccinations pratiquées restant inférieur à celui qu'il devrait être pour permettre d'espérer leur éradication totale (c'est pourquoi il faut également vacciner les garçons contre la rubéole, bien qu'elle soit tout à fait bénigne pour eux). (Dr Elie Arié - Dr Roland Cash Tempête sur l'homéopathie )